
Conditions de travail détériorées
De son côté, Claudie Mignard, syndicaliste à la CFDT, s’est attachée à rappeler que le harcèlement sexuel au travail, au-delà de gestes ou d’agressions physiques, inclut également les blagues ou les comportements sexistes qui, là aussi, peuvent mener à de graves détériorations des conditions de travail. L’un comme l’autre ont rappelé qu’il peut y avoir une action de médiation avant tout contentieux et ils ont souligné l’importance du rôle du médecin du travail. La discussion qui s’est ensuite engagée a mis en évidence qu’au-delà des progrès indéniables faits dans ce domaine, il reste toujours difficile de faire reconnaître ses droits dans des affaires où les preuves sont difficiles à apporter et où, souvent, l’omerta règne.
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - dimanche 2 octobre 2016