
Conte à tiroirs
Dans ce conte à tiroirs que la tradition bretonne affectionne, Bleuwenn, la fille du roi, se meurt de langueur... Un mystérieux danseur a dérobé la clé du bonheur. Peut-être le même qui avait déjà sévi chez Dahud, à Ys, devenue la Maudite... Qui donc lui redonnera la vie en réveillant ses rêves ? Pendant une heure, le conte se déploie, on rebondit d’une histoire à l’autre, on rencontre une vache miraculeuse, puis un arbre aux fruits d’or, un géant... Le tout entrecoupé de chants traditionnels ou composés pour l’occasion. Les deux voix de Marie et d’Aurélien se marient parfaitement, tandis que la fable est rythmée par les instruments d’Aurélien Danielo : guitare, bouzouki, banjo à douze cordes, harmonica, qui illustrent le récit ou viennent en contrepoint. Une bien agréable façon de commencer le week-end.
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - 3 mars 2015